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jeudi 24 janvier 2013

Le super livret

Les banques peuvent aussi proposées des comptes d'épargnes avec des taux de rémunération attractif. En effet, contrairement au livret A, au LDD ou au livret jeune, les livrets ne sont pas réglementés par l’état mais les intérêts sont ensuite fiscalisés : impôt sur le revenu ou prélèvement libératoire forfaitaire (24%) et les prélèvements sociaux (15,5%).
Ce sont les banques elles-mêmes qui fixent les différentes caractéristiques comme par exemple, le taux ou le plafond de l’épargne. En règle générale, les banques proposent une offre limitée pendant une période bien précise avec un taux promotionnel, puis le taux baisse nettement. Néanmoins, ces livrets restent très intéressants et très avantageux, notamment quand vous avez la possibilité d’épargner une somme relativement élevée sur une courte période. Début 2013, le taux promotionnel se situe entre 3,5 et 5,5 % brut. Rappelons que le livret A, qui est l’un des plus attractifs, possède un taux de 1,75 % net.

Si vous disposez de sommes importantes (ou que vous cherchez à améliorer votre rémunération), vous pouvez ouvrir plusieurs comptes. Traditionnellement, ces produits sont distribués par les banques (c'est un très bon produit d'appel pour les banques en ligne), mais aussi par de nouveaux acteurs, comme les sociétés de financement de Renault ou les services financiers de Carrefour..
Ces placements offrent tous des taux d'intérêt majorés pendant de courtes périodes de promotion, de trois mois à un an en général. A condition d'investir sur la durée exacte de la promotion, et de ne pas dépasser le montant sur lequel elle s'applique, vous pourrez engranger un montant d'intérêts important. Respectez bien cette règle, car sans l'offre promotionnelle, les taux de rémunération ne sont plus du tout attrayants et ces produits perdent de leur intérêt. Pour gagner plus, il faut vous transformer en mercenaire et jongler entre différents produits pour optimiser votre rémunération globale.

mardi 22 janvier 2013

Le livret jeune

Réservé aux 12-25 ans, le livret jeune est un compte d'épargne rémunéré librement par les banques, avec au minimum le taux du livret A. Il est donc :
  • Disponible : l'épargne est disponible à tout moment et est donc très facile d'utilisation,
  • Sécurisé : le titulaire est certain de retrouver la même somme que celle placée à l'origine, majorée par les intérêts servis.
Il a en plus les avantages suivants :
  • Rémunéré :  sa rémunération est indexée sur le livret A, donc globalement sur l'inflation. De plus, l'éventuel supplément de rémunération que les banques lui appliquent lui confère le taux le plus attrayant des livrets règlementés,
  •  Fiscalité intéressante : les intérêts sont totalement exonérés.

fonctionnement du livret jeune

Vous ne pouvez détenir qu'un seul livret jeune entre 12 ans et au plus 25 ans. Au 31 décembre de l'année de votre 25ième anniversaire, la banque clôturera d'office le livret. Si vous avez moins de 16 ans, vous pouvez l'ouvrir sans vos parents. Jusqu'à 16 ans, vous aurez besoin d'eux pour effectuer un retrait. Au delà, ce n'est pas nécessaire sauf opposition de vos parents ou de votre tuteur légal. Le livret Jeune s'accompagne généralement d'une carte de retrait, parfois gratuite que vous pouvez utiliser uniquement dans les distributeurs automatiques de billets. Les intérêts du Livret Jeune sont net d'impôts : Ils sont exonérés d'impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux. Le Livret Jeune ne donne droit à aucun avantage pour l’Impôt de solidarité sur la fortune et la transmission de patrimoine.

dimanche 20 janvier 2013

Choisir un LDD ou un livret A

Le livret A et le LDD (Livret de développement durable) sont des comptes d’épargne très semblables. Dans ces conditions, comment choisir entre les deux ?

D’un point de vue pratique, le Livret A l’emporte sur le LDD. En effet, s’ils proposent tous deux la même rémunération, le Livret A présente quelques avantages :

  • le plafond du Livret A est supérieur à celui du LDD : 22 950 euros contre 12 000,
  • le Livret A a une cible plus large que le LDD : tout le monde peut ouvrir un Livret A alors que l’ouverture du LDD peut être limitée par la composition du foyer fiscal.
Ainsi, du point de vue pratique, il est préférable d’opter pour le Livret A. Si celui-ci tend vers son plafond, le LDD pourra être envisagé en complément. Néanmoins, quitte à choisir entre l’un et l’autre, vous pouvez faire parler vos convictions :
  • Les fonds épargnés sur les Livrets A sont destinés au financement du logement social,
  • Ceux épargnés sur le Livret de développement durable financent le développement des PME.

vendredi 18 janvier 2013

Le Livret de Développement Durable (LDD)

Le Livret de Développement Durable (LDD) (anciennement COmpte pour le DÉVeloppement Industriel ou Codévi) est un compte d'épargne réglementé et défiscalisé. Il sert à collecter des fonds destinés au financement des travaux d'économie d'énergie dans les bâtiments anciens et au financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME).
Toute personne physique ayant son domicile fiscal en France peut bénéficier d'un livret de développement durable, plafonné à 12 000 € (hors capitalisation des intérêts). Un seul livret de développement durable peut être ouvert par contribuable ou un pour chacun des époux ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité (Pacs), soumis à une imposition commune (deux livrets de développement durable maximum par foyer fiscal). Depuis 2003, son taux d'intérêt est identique à celui du livret A. Les versements sont libres. Aucun solde minimum n'est exigé légalement, mais la banque peut en imposer un (souvent 10 € ou 15 €). Son plafond est fixé à 12 000 €. Le capital placé reste disponible à tout moment.

mercredi 16 janvier 2013

Le livret A

Le livret A est le compte d'épargne réglementé et défiscalisé français le plus utilisé. Il a été créé le 22 mai 1818 en même temps que la Caisse d’Épargne de Paris. Les motivation de sa création par Louis WXIII étaient de solder la crise financière léguée par les guerres Napoléoniennes.
Depuis le 1er janvier 2009, toutes les banques peuvent distribuer le livret A, faisant perdre l'exclusivité de distribution aux opérateurs historiques que sont La Banque postale, la Caisse d'épargne et le Crédit mutuel (livret bleu). La loi a, en banalisant la distribution, instauré de nouvelles règles de centralisation et de commissionnement des réseaux distributeurs.
  • Le taux de centralisation, définissant le montant que les banques devront verser à la Caisse des Dépôts au titre du financement des missions d’intérêt général, sera fixé réglementairement par le gouvernement après avis de la Commission de Surveillance de la Caisse des Dépôts, sans jamais permettre un montant centralisé inférieur à 1,25 fois l’encours de prêts habitat/ville mentionné dans le bilan des Fonds d’épargne,
  • Au titre de la distribution du livret A, et après de nombreuses discussions fortement médiatisées, les banques percevront un commissionnement de 0,6 %, fixé par décret. La Banque postale bénéficiera quant à elle d’un statut particulier. Assurant une mission d’accessibilité bancaire, celle-ci bénéficiera d’un sur-commissionnement restant à définir en fonction du coût réel de cette mission.
Aujourd'hui, le Livret A permet principalement de financer le logement social : la Caisse des Dépôts prête aux organismes sociaux de l’habitat (OPAC, Offices Publics de l’Habitat (OPH), Entreprises Sociales de l’Habitat (ESH ex-SA HLM), etc.) des fonds indexés sur Livret A, à des taux privilégiés.

Taux du livret A


Le Gouvernement Jean-Pierre Raffarin avait décidé de mettre en place une formule automatique de calcul du taux d'intérêt nominal, afin d'éviter l'intervention de décisions politiques. Ce dernier était en effet déterminé de manière discrétionnaire par le gouvernement en place. Le taux du Livret A conditionne par ailleurs celui d'autres produits d'épargne réglementée : Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, Compte épargne logement et le Livret jeune, principalement.
Le taux est égal, après arrondi au quart de point le plus proche ou à défaut au quart de point supérieur, au chiffre le plus élevé entre :
  •     La moyenne arithmétique entre, d’une part, la moitié de la somme de la moyenne mensuelle de l’Euribor 3 mois et de la moyenne mensuelle de l’Eonia (exprimées avec deux décimales) et, d’autre part, l’inflation en France mesurée par la variation sur les douze derniers mois connus de l’indice INSEE des prix à la consommation de l’ensemble des ménages hors tabac (exprimé avec une décimale,
  • L’inflation majorée d’un quart de point.
Cependant, cette formule n'a toutefois pas été appliquée lors de la révision du taux du 1er février 2012. En effet, l’inflation à retenir du mois décembre 2011 était de 2,4 % ce qui aurait dû conduire à rehausser le taux du Livret A à 2,75 %. Mais le Gouvernement Fillon a décidé de maintenir ce taux à 2,25 %.
Au 1er février 2013, le taux du livret A sera seulement de 1,75%.

lundi 14 janvier 2013

Le compte d'épargne

choix épargne
Un compte d'épargne (parfois appelé compte sur livret d'épargne, vu qu'il était, et est encore dans certains établissements ou pays, matérialisé par un livret détenu par l'épargnant où sont notés les dépôts, retraits et soldes) est un dépôt d'argent à vue dans une banque, où un organisme assimilé (caisse d'épargne), rapportant un intérêt (généralement annuel) et ne permettant généralement pas d'être utilisé pour faire directement des paiements.

On peut aussi le définir par ses différences :
  •     par rapport à un compte courant, support de moyens de paiement (chèques, cartes, virements) et ne rapportant généralement pas d'intérêt,
  •    par rapport à deux autres types d'épargne, le compte à terme et le plan d'épargne, mais qui comportent une échéance, avec une pénalité en cas de retrait anticipé.
Le Compte d'épargne peut être fiscalisé ou défiscalisé. Ces derniers, en France, obéissent à certaines exigences, notamment le lieu de résidence ou un certain plafond de versements : livret A, Livret de développement durable (LDD), ou encore Compte épargne logement (CEL).

les intérêts

En France, les intérêts d'un livret ou compte d'épargne sont calculés par quinzaine de jours. Il existe dans une année civile 24 quinzaines et non 26 (une quinzaine n'est donc pas égale à 2 semaines !). La règle étant que chaque mois comporte deux quinzaines. Les intérêts ne sont donc calculés que deux fois par mois : le 16 du mois, et le 1er du mois suivant.

Le calcul est très simple, puisqu'il suffit de multiplier le taux du livret par le solde du livret. Comme le taux est annuel, il convient de diviser ce taux par 24 pour calculer les intérêts générés pendant une quinzaine. Ainsi la formule est :
Intérêts d'une quinzaine = (Taux annuel du livret / 24 / 100 ) * solde du livret

Le solde considéré pour le calcul est le plus bas solde du livret de la période. Ainsi si l'épargnant effectue un retrait deux jours seulement avant la fin de la quinzaine, le calcul ne portera, pour l'ensemble de la quinzaine que sur le solde calculé après le retrait.

Les comptes d'épargne permettent la capitalisation des intérêts : les intérêts d'une année civile s'ajoutent en effet au solde du compte, au début de l'année suivante.

La fiscalité des comptes d'épargne

En cas de compte d'épargne fiscalisé, les intérêts produits dans une année civile sont imposables. Depuis le début de l'année 2013, la fiscalité de ces revenus de placement a été durcie et, en grande partie alignée sur celle des revenus du travail. 

Lors du versement des intérêts des livrets d’épargne, un prélèvement fiscal de 24% est opéré par la banque, en même temps que le prélèvement de 15,5% des cotisations sociales, que la banque reverse au Trésor Public. Le prélèvement fiscal constitue un acompte sur le montant des impôts dû au titre de l’année au cours de laquelle il a été payé. (On parle également de crédit d'impôt pour désigner cet acompte).

L’année suivante, les intérêts bruts, ainsi que le montant de l’acompte, doivent être déclarés à l’impôt sur le revenu. Les intérêts bruts sont alors ajoutés aux autres revenus du contribuable, sur lesquels le barème progressif est appliqué (actuellement, entre 0 et 45%). Une partie des cotisations sociales prélevées sur les intérêts est, par ailleurs, déduite des revenus du contribuable : c’est la CSG (Contribution Sociale Généralisée) déductible à hauteur de 5,1%.

L’acompte, lui, est déduit du montant des impôts calculés, et dans l’éventualité où cet acompte serait supérieur aux impôts, l’excédent est remboursé à l’épargnant.


En résumé, en France, il faut considérer les taux suivants :
  •     Au titre d'impôt sur le revenu (pour l'État) :
        24 % : prélèvement libératoire forfaitaire (PLF), sauf si l'épargnant choisi de l'intégrer à son Impôt sur le revenu, où il est alors soumis au barème progressif (de 0 à 41 % selon le contribuable). Dans ce cas, contrairement aux dividendes d'actions, aucun abattement n'est applicable sur le montant net des intérêts. À noter que le taux du prélèvement forfaitaire libératoire était de 19 % jusqu'au 31 décembre 2011.
  •     Au titre des prélèvements sociaux (pour la Sécurité sociale) 15,5 % :
        5,4 % : Prélèvement social
        8,2 % : Contribution sociale généralisée (CSG)
        0,5 % : Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS)
        0,3 % : Contribution additionnelle de solidarité (mise en place en après l'épisode caniculaire de 2003),
        1,1 % : Contribution additionnelle au Revenu de Solidarité Active,

jeudi 10 janvier 2013

Le compte courant

compte courant
Un compte courant - terme hérité de l'italien : conto corrente - aussi appelé compte à vue, compte de dépôt ou compte chèque, est un type de compte en banque utilisé dans les relations commerciales et financières représentant les rapports existant entre deux personnes qui, effectuant l'une avec l'autre des opérations réciproques, conviennent de fusionner les créances et les dettes résultant de ces opérations en un solde au régime unitaire. Il est donc juridiquement différent du compte d'épargne. Il fait office de compte pivot des relations courantes entre la banque et son client (à l'exception, dans le cadre d'une entreprise, du compte courant d'associé).

Le compte courant centralise :
  •  les versements et retraits en espèces,
  •  les encaissements et paiements utilisant un autre moyen de paiement que les espèces (chèque, carte de paiement, virement, prélèvement, etc.),
  •  les mouvements de fonds avec les autres comptes et produits bancaires (compte d'épargne, plan d'épargne, compte de prêt, compte titres, etc.).
Le compte courant est le seul compte de dépôt pouvant être alternativement créditeur et débiteur (donc permettre un prêt de courte durée sur autorisation expresse de la banque, appelé ouverture de crédit, dans des limites bien définies).
Il est d'usage de distinguer :
  •  les comptes courants privés, à usage des particuliers,
  •  les comptes courants professionnels, à usage des entreprises ou professionnels (entrepreneurs individuels, professions libérales, etc.).
Le compte courant est associé à un relevé d'identité bancaire (RIB).

Titulaire et mandataire

Le client détenteur du compte courant est appelé titulaire du compte. Si le compte courant est détenu par plusieurs personnes (compte joint entre époux, compte en indivision, etc.), on parle de co-titulaires. Le titulaire peut également donner une procuration à des tiers qui sont alors mandataires sur le compte (ils sont autorisés à effectuer certaines opérations, éventuellement dans certaines limites).

Rémunération

Longtemps en France, la rémunération des comptes courants a été interdite. Cette interdiction a été levée en 2005. Cette rémunération peut se traduire, par exemple, sous forme du versement annuel d'une "prime de fidélité" de quelques euros. Il est à noter que cette rémunération, effectuée par la banque, n'est absolument pas comparable en terme quantitatif à la rémunération dont peut jouir un compte épargne. En effet, un compte courant, s'il est rémunéré, ne le sera que de manière très limitée (la fonction rémunération n'étant pas la priorité d'un compte courant).

Le suivi du budget

Dans un premier temps, nous avons défini les catégories de dépenses de votre budget. Dans un second temps, nous avons défini les catégories de recettes de votre budget. Il nous reste maintenant à définir le budget prévisionnel. Vous pourrez déjà en retirer quelques enseignements intéressants. Ensuite, le suivi de ce budget est la clé pour gérer correctement vos finances.

Le budget prévisionnel

Par rapport au passé, vous pouvez estimer vos dépenses et vos recettes futures. L'idéal est de prendre la précédente année comme base de la prochaine année. Ainsi, les opérations de débit ou de crédit annuelles sont pris en compte. Plus vous serez précis et plus votre budget servira à vos finances. A la fin de cette étape, vous connaissez donc l'état prévisionnel de vos finances pour la prochaine année. Que constatez vous?

Le budget est négatif

Vous avez donc un soucis car vous dépensez plus que vous gagnez! Votre compte courant va donc s'enfoncer dans le rouge. Cette situation n'est pas tenable très longtemps et il faut y remédier le plus rapidement possible en commençant par rogner dans vos dépenses (c'est généralement plus simple que d'augmenter ses revenus). Dans le premier billet sur le budget, nous avions classer les dépenses en trois. Pour obtenir un budget équilibrer, il faut commencer à rogner dans vos dépenses occasionnelles. C'est bien évidemment le plus simple. On peut se passer d'un voyage en Grèce (ou le retarder). Il est plus difficile de se passer de payer son loyer tous les mois.
Si cela ne suffit pas, il faut alors commencer à se tourner vers les dépenses courantes. C'est déjà plus difficile et cela devient un travail de tous les moments pour parfois quelques euros à la fin du mois. Au supermarché, devez vous prendre les pâtes avec une jolie forme, alors que la pâte de base est deux fois moins chère ?
Zut! Cela ne suffit pas. Évidemment, votre situation n'est pas reluisante. Il va falloir faire des sacrifices et tailler dans les dépenses fixes. Cela devient très difficile et risque de modifier sérieusement votre quotidien. Votre loyer est trop élevé. Commencez par essayer de négocier une baisse. Votre bailleur préfère certainement un locataire qui paye consciencieusement tous les mois, plutôt qu'une période de vacance, puis un locataire qui payera peut être. De plus, il aura peut être des difficultés à relouer au même tarif. Si cela ne marche pas, au moins, vous aurez essayer. Peut être, devez vous trouvez une location plus petite et déménager rapidement?

J'ai parlé uniquement de rogner dans les dépenses. Il existe bien évidemment une seconde méthode qui est d'augmenter ses revenus en travaillant plus. Au pays des 35h par semaine, j'ai peur de m'aventurer sur un terrain glissant (en plus, le slogan a déjà été pris). Si vous pouvez faire une heure supplémentaire, c'est peut être la solution la plus simple. Nous envisagions au paragraphe précédent de chercher une location plus petite comme solution à nos problèmes. Une autre solution sur le même thème est de s'éloigner vers une zone moins côté. Vous y perdrez aussi une heure en transport pour un résultat semblable.

L'objectif est d'avoir un budget à l'équilibre sur le mois et sur l'année pour ne plus avoir de découvert à la banque. Si un mois votre budget est négatif, l'anticipation doit vous permettre de trouver une solution. L'important est d'avoir un budget au minimum, à l'équilibre sur l'année.

Le budget est à l'équilibre

Comme nous venons de lire, c'est le premier objectif. Cela est il suffisant ? Bien évidemment, non car dans nos catégories, nous traitons uniquement de nos besoins courants et surtout, nous ne sécurisons pas notre avenir. Avoir un budget à l'équilibre n'est donc pas suffisant.

Le budget est positif

Félicitation! Nous allons pouvoir commencer à anticiper sur l'avenir et nous (ainsi que nos proches) mettre définitivement à l’abri.

mercredi 9 janvier 2013

L’acquisition des bars tabacs par les chinois

Depuis plusieurs années, le rachat de bars tabac par des personnes physiques ou des sociétés chinoises s’accélère, notamment, dans la région parisienne. Dans certains quartiers, une majorité est désormais aux mains de ressortissants franco chinois. A Paris, ils représenteraient déjà un quart des buralistes.

La majorité des acquéreurs sont originaires de Wenzhou, ville de la province de Zhejiang et comptant avec une population de 8 millions d’habitants. Dans les années 80, une immigration soutenue de chinois des « Wenzhou rén” s’est dirigée vers la France. Selon le Ministère de l’intérieur, près de 37 000 personnes auraient migré en France entre 1980 et 2000.

Une fois établie sur place, cette communauté a montré un dynamisme commercial époustouflant. Reprenant d’abord les restaurants chinois du quartier de la rue d’Ivry (13ème arrondissement), ils ont ensuite remodelé le quartier de Belleville, désormais deuxième quartier chinois de Paris. De surcroît, ils ont créé la première plateforme commerciale chinoise en Europe à Aubervilliers. Cet activisme commercial est à l’origine d’un enrichissement sans précédent des « Wenzho rén » dont la plupart disposent de la nationalité française. Quels sont les mécanismes sur lesquels s’appuient financièrement ces opérations de rachat ? L'opération financière est néanmoins loin d'être intéressante.

Quel mode de financement ?

L’acquisition d’un fonds de commerce libellé « Bar Tabac-Française des Jeux » à Paris n’est nullement à la portée de tous. Selon l’emplacement et le chiffre d’affaires, le coût varie entre 200 000 à plus de un million d’euros, voire plus. Généralement, l’apport minimum doit être de 33% du fond de commerce en cas de reprise d'une activité tabac et 25 % du besoin en financement total, ce montant incluant les frais notariés, les stages, la première commande de tabac, le stock et le fond de roulement.

Si traditionnellement les acquéreurs doivent constituer des plans financiers particulièrement rigoureux pour obtenir des prêts bancaires et lesquels sont le plus souvent adossés à des cautions (souvent des hypothèques), le montage financier poursuivi par les acquéreurs chinois est tout à la fois plus complexe et plus efficace : Rarement les acquéreurs enregistrés sont les seuls pourvoyeurs de fonds. Rarement, ces derniers ont recours à des emprunts bancaires.

Selon le Bureau des Échanges internationaux de Wenzhou, l’acquéreur nominatif intervient rarement au-delà de 10 % du montant de l’acquisition, même pour l’apport initial. Dans la plupart des cas, les montages financiers sont organisés selon le mode de la tontine. Plusieurs acheteurs chinois se regroupent pour participer à l’achat des fonds de commerce, d’abord la famille élargie mais aussi des personnes privées extérieures, des sociétés, voire des collectivités territoriales. En moyenne, chaque rachat implique une quinzaine de personnes alors même qu‘un seul acquéreur apparaît nominativement sur les registres du commerce en France.

Du coup, avec les chinois, les négociations sont plutôt rapides alors qu’elles auraient tendance à s’éterniser avec d’autres types d’acquéreurs, faute souvent d’un dossier solide de financement.

Chiffre d’affaire en régression

Un bémol à cette stratégie d'investissement, les bars tabac gérés par des chinois présenteraient une régression du chiffre d’affaire de l’ordre de 10 à 20 %.

Au delà d’une restriction du l’usage de tabac ou de la multiplication des jeux d’argent sur Internet, la raison tiendrait principalement à un problème culturel. D’une part, les chinois éprouvent une certaine difficulté à proposer une restauration à la Française, comme le réclament les clients (genre saucisson beurre cornichon). Ne prisant guère la cuisine hexagonale, certains commerçants vont jusqu’à sous traiter cette activité pour le déjeuner. En outre, les chinois n’éprouvent guère d’inclination à participer aux inévitables débats de café de commerce qui émaillent la vie de ce genre d’établissement. Or ce type de commerce doit beaucoup à une clientèle d’habitués, prompts à découdre sur n’importe quel sujet. Déçus par l’ambiance, certains se réorientent alors vers d’autres établissements à l’accueil plus chaleureux ou rechignent à venir.

Dès lors, les bars tabacs rachetés par des chinois s’apparentent davantage à des points de vente Buraliste et Française des Jeux qu’à un lieu de convivialité et, de surcroit, de restauration. A terme, cette situation peut être critique, car la surface acquise est sans lien par rapport à celle réellement productive. Pourquoi acquérir des m2 en nombre alors que seule une partie d’entre eux est réellement productive ? Enfin dans l’éventualité d’une vente, faute d’un portefeuille stable de clients, la valeur à la revente du fonds de commerce du bail pourrait être singulièrement amputée.

mardi 8 janvier 2013

L'argent ne fait pas (entièrement) le bonheur

Piles d'euros

L'argent ne fait pas (entièrement) le bonheur

L'aisance financière ne joue que partiellement dans le sentiment de bien-être ressenti par les Français, qui sont aussi très sensibles aux liens sociaux ou au stress de la vie quotidienne, note une étude de l'Insee parue mardi.
"Les adultes vivant en France métropolitaine déclarent en 2011 un niveau moyen de satisfaction dans la vie de 6,8 sur une échelle allant de 0 à 10", écrit l'Institut de la statistique, qui a réalisé cette étude en 2011, dans la foulée du rapport de l'économiste Joseph Stiglitz de 2009, qui proposait de mettre au point des indicateurs de "bien-être". "Si 13% d'entre eux estiment leur bien-être à 9 ou 10, ils sont 7% à le situer à moins de 5 sur l'échelle de satisfaction", précise l'Insee.
Ils sont 22,5% "parmi les personnes les plus modestes" à être peu satisfaits de leur vie tandis qu'à l'opposé, 23,4% des personnes les plus satisfaites appartiennent à un ménage à hauts revenus. Pour autant, malgré "le fort effet apparent du revenu" sur le sentiment de bien-être, "les écarts de bien-être ne se réduisent pas à des écarts de ressources", note l'Insee. "Ce ne sont pas seulement les restrictions monétaires, contraintes financières ou faibles revenus, qui vont de pair avec une moindre satisfaction", poursuit l'Insee, qui relève que "d'autres aspects de la qualité de vie, comme la faiblesse des liens sociaux ou le stress dans la vie courante, jouent autant, voire davantage que les contraintes financières".
"Viennent ensuite les difficultés liées à la santé, au logement, et à l'insécurité physique et économique". En revanche, "la perception de la qualité de l'environnement ou celle de tensions dans la société n'ont pas d'influence significative sur le bien-être ressenti". L'enquête aborde aussi "pour la première fois en France" la question des risque psychosociaux au travail, qui "vont de pair avec un moindre sentiment de bien-être".
Dix mille personnes de 18 ans ou plus ont répondu à un questionnaire par courrier.

lundi 7 janvier 2013

Les catégories de recettes dans un budget

Dans notre budget, nous venons de définir les différentes catégories de dépenses. Il nous reste donc à définir maintenant nos catégories de recettes, c'est à dire la catégorie de l'argent qui rentre. C'est généralement plus simple au moins pour les salariés.


Catégories de recettes

Les revenus professionnels fixes

Les revenus professionnels, c'est votre salaire. La réponse est évidemment un peu simple et risque de vous faire courir de sacrés risques. Sur votre fiche de paie, vous pouvez trouver votre salaire, mais aussi des primes (vacance, fin d'année, ...), une mutuelle, des aides aux frais de déplacement (paiement de 50% de la carte aux bus/métro), ... Vous travaillez peut être un peu pour arrondir les fins de mois (sans le déclarer évidemment).
En cas de maladie, que reste t'il de vos revenus ?

Les revenus professionnels fixes sont donc uniquement votre salaire.

Les revenus professionnels complémentaires

Les primes, les pécules, les heures supplémentaires, les indemnités de chômage technique, les participations aux bénéfices, le "black" vont dans la catégorie revenus complémentaires. Comme son nom l'indique, cette catégorie regroupe tout ce qu'on gagne « en plus » du salaire. Ce ne sont pas des sous qu'on gagne régulièrement chaque mois. Des fois, on les a. Des fois, on les a pas. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas compter dessus pour payer les dépenses fixes. Mieux vaut s'en servir pour payer les dépenses d'épargne, par exemple.

Les recettes planifiées

Là-dedans, on met tous les sous qui devraient normalement rentrer, mais qui ne viennent pas des revenus du travail. Par exemple : les remboursements des impôts sur lesquels on compte (parce qu'on fait sa déclaration en ligne et que le simulateur a « prévu » qu'on serait remboursé d'autant). Tout comme les revenus complémentaires, les recettes planifiées ne peuvent pas servir à payer les dépenses fixes. Mais on peut utiliser des recettes planifiées pour des dépenses planifiées comme un super écran plat 3D avec le home cinéma qui va bien. Si le résultat n'est pas ce qu'on avait escompté, on attendra simplement un peu plus.

dimanche 6 janvier 2013

Les catégories de dépenses dans un budget

Équilibre du budget
Nous avons déjà que la première étape pour gérer correctement son argent était de bâtir un budget. Pour cela, il nous faut définir les principales catégories. Si vous avez ouvert un compte ING, il vous faudra bien évidemment définir correctement les catégories (par défaut, il existe déjà quelques catégories).

Catégories de dépenses

Les dépenses fixes

Les dépenses fixes sont des dépenses légalement obligatoires à payer à échéances régulières comme les impôts ou celles résultant d’engagements liés à des contrats, telles que les factures d’eau, le loyer, les assurances, les remboursements d’emprunt. Si vous ne les payez pas à temps, il y a risque de poursuite, de pénalités et au minimum de rupture de fourniture de services qui sont souvent vitaux. Il est essentiel d’avoir disponible l’argent pour régler ces dépenses.
« Fixe » ne veut pas dire que c’est toujours exactement le même montant qu’il faut payer à chaque période, ni qu’on ne peut jamais les réduire. Les loyers à payer sont constants pendant un an, mais pas les charges locatives ou les factures de gaz ou de téléphone… Cela ne veut pas dire non plus qu’elles seules correspondent à des besoins vitaux. C’est souvent le cas, comme le logement, l’électricité, mais pas toujours. Et à l’inverse on ne compte pas dans cette rubrique les dépenses alimentaires.
  • Loyer,
  • Logement (électricité, gaz/fuel, eau),
  • Enfants (garde, transport, cantine),
  • Impôts (revenus, locaux, CSG),
  • Assurances (habitation, santé),
  • Transport (assurance voiture, entretiens voiture, achat voiture, utilisation voiture, carte),
  • Crédit (immobilier, consommation),
  • Épargne.

Les dépenses courantes

Elles sont effectuées fréquemment, chaque jour ou chaque semaine. D’un montant variable, vous avez sur elles un plus grand pouvoir de choix et d’arbitrage. Avec une réserve cependant : ces dépenses sont également, le plus souvent, absolument nécessaires. Ce qui est le cas des dépenses d’alimentation.
  • Alimentation,
  • Vêtements,
  • Abonnements (magasines, téléphone, internet),
Vous notez que j'ai mis dans la catégorie des dépenses courantes le téléphone ou l'internet. La tendance aujourd'hui est de considérer de plus en plus que cette catégorie est une dépense fixe. A chacun de voir, néanmoins, n'oubliez pas de vous poser la question : avez vous vraiment besoin d'envoyer 100 SMS tous les mois?

Les dépenses occasionnelles

Plus irrégulières et d’un montant plus variable, les dépenses occasionnelles peuvent pour certaines d’entre elles être plus facilement reportées dans le temps.
  • Équipements de la maison,
  • Activités sportives et culturelles,
  • Cadeaux,
  • Vacances,
  • Loisirs.

jeudi 3 janvier 2013

compte courant chez ING Direct

Depuis le début de ce blog, nous avons les besoins bancaires suivants :
  • compte courant,
  • carte de crédit (achat via la carte et retrait dans les distributeurs automatiques) / chéquier,
  • virement,
  • prélèvement automatique,
  • outil pour réaliser son budget.

ING Direct

On se dit bien souvent qu’ouvrir un compte courant c’est long et compliqué. Un compte courant chez ING Direct est ouvert en moins de 10 jours. Il faut compléter un dossier accompagné des pièces suivantes :
  • un justificatif d’identité (carte d’identité, passeport),
  • un justificatif de domicile (facture d’électricité, d’internet, …),
  • un justificatif de revenus (fiche de salaire)

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mercredi 2 janvier 2013

Les associations tontinières

Dans un contexte où les banques refusent d'intervenir, les tontines revivent aujourd'hui et constituent une alternative au crédit bancaire. Des groupes d'amis, voisins ou collègues peuvent se constituer afin de proposer, sur la base de la confiance, des aides à chacun des membres : les cotisations des membres et les remboursements permettent de financer les projets suivants. Ce système est possible car il y a de vraies relations sociales. Dans des contextes plus individualisés, ce sont les organismes de microcrédit qui prennent le relais. Il existe deux grandes familles de tontines : les tontines rotatives et les tontines à accumulation. Dans bien d'autres cas, les deux modes de tontine sont pratiqués simultanément. Cette pratique est généralement observée au Cameroun. Cette façon de cumuler les deux types de tontine ramène un peu plus de sécurité pour les membres, car la tontine cumulative qui est une caisse dont le contenu ne sera redistribué aux membres qu'à la fin du cycle peut quelquefois être prêtée à un membre pour l'aider à cotiser à la tontine rotative. Au Cameroun, quand les deux modes de tontines sont pratiqués simultanément, la tontine cumulative est appelée "caisse d'aide". Le montant des cotisations de cette caisse est généralement inférieur à celui de la tontine rotative.

Les tontines rotatives

Les participants d'une tontine s'engagent à verser une somme pré-déterminée à une fréquence donnée. Pour chaque tour de versement, un des participants est désigné pour être le bénéficiaire des fonds des autres participants. Deux modes de désignation du bénéficiaire existent : soit il y a tirage au sort avant chaque versement, soit le tirage au sort est fait une seule fois au début du cycle et les participants bénéficient des versements en fonction du numéro qu'ils ont tiré au sort.

Lorsque tous les participants ont été bénéficiaires des fonds une fois, le cycle de la tontine est terminée. À la fin du cycle (quand tous les participants ont déjà reçu les versements) un nouveau cycle est généralement entamé.

Pour le premier bénéficiaire, la tontine s'apparente à un crédit. Le taux du crédit est alors imbattable à 0% (en prenant en compte l'inflation, le taux est même négatif!). Pour une personne qui a un accès difficile aux crédits bancaires, ce taux est une réelle aubaine  Pour le dernier participant, la tontine s'apparente à une épargne. Le rendement est alors très faible à 0%. En prenant en compte l'inflation, vous avez donc un rendement négatif! Vous réalisez donc une mauvaise affaire. Cependant, cela vous oblige à épargner sur une période donnée pour un objectif donné (achat par exemple). Cela ne peut s'apparenter à de l'épargne de précaution car l'argent n'est pas immédiatement disponible.

Le nombre des participants à une tontine est en principe connu au début du cycle. Cependant, d'autres membres peuvent rejoindre la tontine avant que tous les anciens participants aient bénéficié des fonds. Dans ce cas, chaque nouvel arrivant donne son épargne à chacun des anciens participants qui ont déjà perçu les versements. La tontine est très utilisée par des groupes de femmes modestes des cités françaises.

Tontine à accumulation

 Dans une tontine à accumulation, les cotisations ne sont pas redistribuées à un des membres mais accumulées dans la caisse de la tontine. Les fonds ainsi collectés appartiennent à la tontine jusqu'à ce que les membres décident d'effectuer un partage, c'est-à-dire de redistribuer tout l'argent accumulé aux membres, au prorata de ce qu'ils ont cotisé.

Entre-temps l'argent de la tontine est investi de la façon dont les membres en ont décidé collectivement. Le plus souvent, les fonds sont octroyés aux membres sous forme de crédit. Les conditions du crédit sont décidées collectivement (conditions d'obtention, durée, intérêt, échéances de remboursement, recouvrement et sanctions en cas de retard dans le remboursement, etc.). Ainsi les membres empruntent auprès de la tontine pour mener des activités économiques. Ils remboursent ensuite la tontine, capital et intérêts. Les crédits étant souvent courts avec des intérêts relativement élevés, les fonds disponibles s'accroissent rapidement, ce qui permet aux membres d'emprunter plus, plus longtemps, et ainsi de développer progressivement leurs affaires. Au moment du partage, les membres reçoivent nettement plus que ce qu'ils ont cotisé. Ainsi, ceux qui ont avant tout besoin d'épargner et ceux qui ont avant tout besoin de crédit y trouvent tous leur compte. La somme importante ainsi récupérée peut permettre un investissement à plus long terme, ou de faire face à une dépense importante prévisible (fête religieuse ou familiale, frais de scolarité, etc.).

De plus, les tontines à accumulation offrent souvent des services d'assurance à leurs membres, en cas d'accident, de maladie, de décès d'un proche, etc. Ces assurances peuvent prendre la forme de cotisations exceptionnelles (qui sont données au membre affligé) ou de crédits d'urgence, sans intérêt et avec une souplesse dans le remboursement.

Ces tontines connaissent un vif succès en Afrique grâce à la palette des services financiers qu'elles offrent (épargne, crédit, assurance), et ce de manière extrêmement souple, accessible et compétitive.

Il existe une autre méthode selon laquelle la cagnotte (l'argent cotisé par les participants) est vendue aux enchères ; ne prennent part à cet exercice que les participants n'ayant pas bénéficié (acheté) à l'avance et surtout ceux qui sont dans le besoin de financement ; c'est ainsi que le taux d'achat varie selon les besoins des différents enchérisseurs. Les intérêts collectés sont partagés par les membres à la fin du cycle.

La tontine est toujours d'actualité en France comme le montre cet article cet article sur l'achat des bar-tabacs via le système de la tontine. En Afrique, le système fonctionne aussi très bien.